Henri Martin

Toulouse, 1860 – Labastide-du-Vert, 1943

Après une période symboliste, émaillée de nombreuses commandes publiques dont les décors du Capitole (Toulouse), Henri Martin s’oriente à partir de 1900 vers un art proche du pointillisme de Signac.

Un bref séjour à Cadaquès en 1907 lui permet de revoir à Banyuls son ami Maillol qu’il n’avait pas vu depuis une vingtaine d’années. Il achète en 1923 une maison en Collioure où il se rend en été, là où déjà réside une partie de l’année son vieil ami Henri Marre. Il loue un atelier sur le port dans le quartier du Mouré d’où il peint la mer, les ruelles pittoresques, l’anse du port avec les barques et les filets…  Il y effectue des séjours réguliers jusqu’en 1939.

Sa touche vaporeuse et aérienne regarde du côté du néo-impressionnisme, rejouant la partition d’un Signac venu quelques années auparavant mouiller son bateau dans l’anse de Collioure.